Création d’un cours de spécialité sur les arts et l’archéologie du judaïsme à l’École du Louvre

Rentrée universitaire 2025-2026 : L’école du Louvre propose à ses élèves du 1er cycle ainsi qu’aux auditeurs libres, un nouveau cours de spécialité : Arts et Archéologie du judaïsme. Avec ce trente-deuxième cours de spécialité, l’école du Louvre a pour ambition de diffuser les travaux des archéologues et historiens de l’art, les collections publiques et les patrimoines des mondes juifs de l’antiquité à nos jours, mais également de former les futurs spécialistes pour les collections de judaïca et le patrimoine architectural du judaïsme. Cette nouvelle chaire est soutenue par la Fondation Etrillard et sera animée par Paul Salmona, directeur du musée d’art et d’histoire du judaïsme, Dominique Jarassé, Professeur émérite des universités, spécialiste du patrimoine des mondes juif et Annaëlle Gobinet-Chouckroun, Docteure en histoire de l’art, spécialiste de la joaillerie orientale et des judaïca. 

Comme on peut le lire dans l’ouvrage collectif codirigé par Paul Salmona et Laurence Sigal, Archéologie du judaïsme en France et en Europe, publié par La Découverte en 2011, « l’archéologie juive souffre du fait que les nations européennes ne s’approprient pas la composante juive de leur culture et de leur histoire. La culture juive reste encore trop souvent méconnue, considérée comme du seul ressort des communautés juives. Si nous voulons promouvoir et développer une véritable archéologie juive comme élément de la culture européenne, trop longtemps exclu ou en marge du courant général de l’Histoire, il faut unir nos efforts pour mettre en place une coopération internationale sur le sujet. »

Le nouveau cours de spécialité proposé par l’École du Louvre à l’initiative de sa directrice, Claire Barbillon, participe sans aucun doute de cette promotion de la culture juive comme élément de la culture européenne. En cette période particulièrement troublée notamment dans l’appréhension des diversités culturelles et de leur inclusion dans l’histoire commune, cette initiative doit être saluée.

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