Astres a été fondée pour soutenir les recherches de provenance concernant les biens spoliés entre 1933 et 1945. Vu l’importance prise par la discipline et l’intérêt qu’elle suscite dans un plus large spectre historique et géographique, le bureau de l’association a considéré qu’il était nécessaire d’élargir l’objet de l’association à d’autres types de biens culturels, d’autres époques et d’autres chronologies concernés par la recherche de provenance. Cette vision pour l’avenir de l’association a fait l’unanimité et l’Assemblée générale de mai 2023 a redéfini l’article 2 des statuts d’Astres comme suit :
« Cette Association a pour objet de :
Soutenir et participer, par tous moyens, les recherches sur la détermination de la provenance des biens culturels et leur traçabilité. Les biens culturels concernés sont ceux spoliés entre 1933 et 1945, ceux répertoriés comme Musées Nationaux Récupération « MNR », ceux qui ont été collectés, déplacés, trafiqués, fouillés illicitement et tout autre bien culturel dont le parcours pose question. »
Trafics et fraudes
Les biens culturels en question peuvent avoir été l’objet d’un vol, d’un trafic illicite durant un conflit armé, d’une saisie lors des périodes de colonisation, d’une vente forcée, ou avoir un parcours et des intermédiaires douteux.
Pour de nombreux pays et individus, ces dossiers sont matière à revendications multiples et persistantes. Les évolutions actuelles du droit français et international ainsi que l’ouverture d’esprit dont font preuve de nombreuses institutions laissent espérer des dénouements positifs.